Tout d’abord, je suis depuis tout petit un amoureux des arbres. La forêt est devenue très vite pour moi un refuge, un lieu de jeux, de découverte, de contemplation.

D’ailleurs, je me suis tourné vers des études forestières. ça a commencé il y a 25 ans. Parmi toutes les matières, ma préférée à été la botanique. C’est une vrai richesse de pouvoir observer un arbre et savoir quel type de sol il préfère, comment il peut interagir avec son environnement, quel est son nom latin, quel est est sa vertu médicinale etc.

Ensuite j’ai été grimpeur élagueur pendant 15 ans. C’était des très belles années perchées dans les cimes des arbres, mais mon physique m’a rappelé à l’ordre et je suis retourné vers les origines de mes études, dans la forêt.

J’ai développé une activité depuis peu, celle de la contemplation en forêt. Au départ je l’ai appelé sylvothérapie mais cette pratique n’étant pas encore reconnue par la médecine conventionnelle, je préfère rester prudent avec le terme “thérapie”. Il est vrai que je me questionne et je trouverai pratique et moins fatigant d’utiliser le terme sylvothérapie. Mais par respect pour les praticiens qui ont fait de longues formations dans des universités reconnues, je prends un peu de recul et laisse la place aux professionnels qui ont comme suffixe “thérapie”.

Alors comment m’y retrouver ? je sais que la forêt soigne, je sais comment elle soigne mais ce n’est pas moi le praticien, c’est elle, c’est la forêt qui soigne. Ma présence auprès de mes semblables est juste de leurs montrer comment la forêt apporte ses vertus et comment y bénéficier.

Une des manières serait tout d’abord de s’y promener, de l’observer, de la contempler et enfin… de la respirer.

Mon activité est donc d’emmener le public en immersion forestière. J’en explique quels incroyables exploits la forêt peut déployer sous nos yeux. Nous découvrons ensemble les odeurs qui s’en dégage, ses outils de communications, le son qui s’en dégage. Bref un moment propice pour la contempler.